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Hélicos : la Gendarmerie menacée d'une rupture capacitaire dès 2027

  • Photo du rédacteur: Jean Dominique Merchet
    Jean Dominique Merchet
  • il y a 3 jours
  • 1 min de lecture

Son directeur général s'en est récemment inquiété devant les parlementaires.


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Hubert Bonneau, directeur général de la Gendarmerie nationale (DGGN) est revenu sur le besoin de renouvellement urgent de la flotte d'hélicoptères.

Il y a un risque de «rupture capacitaire» dès 2027, a-t-il prévenu, en raison du vieillissement de la flotte, en particulier les Ecureuils, qui ont plus de quarante ans.


«Nous sommes déja obligés de fermer temporairement et par rotation des sections aériennes de gendarmerie (SAG), a-t-il indiqué.

La flotte actuelle se compose de 56 appareils : 15 EC 145, 15 EC 135 et 26 H125 Ecureuil. Ils sont répartis sur 30 bases dont 6 outre-mer.


La Gendarmerie a besoin rapidement de 22 nouveaux hélicoptères, pour un montant de 355 millions d'euros, sans quoi il faudra renoncer à certaines missions. «C'est un sujet majeur» assure le DGGN.


Le parc de véhicules légers, les fusils d'assaut, l'emploi des réserves et les casernes sont d'autres soucis prioritaires pour la Gendarmerie nationale, qui a besoin d'un sérieux coup de pouce budgétaire, au regard des enjeux de sécurité intérieure et à la défense opérationnelle du territoire (DOT).


 
 
 

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