Benoît Villeminoz prend la tête du GIGN

Ce colonel a déjà servi plus de dix ans au GI. Nous annoncions sa nomination il y a plus d'un mois.

Comme nous l'annoncions sur ce blog dès le 27 septembre, le colonel Benoît Villeminoz a été nommé commandant du GIGN, «à compter du 1er novembre 2025», a annoncé hier la Gendarmerie nationale.

Alors que le départ du général Réty était prévu depuis des mois, le processus de nomination a été laborieux, autant en interne Gendarmerie qu'avec le ministère de l'Intérieur. Les qualités de Benoît Vuillemoz, comme celles de son challenger le général Quentin de Bennetot, unanimement reconnues, ne sont pas en cause. Le nouveau ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez, a finalement validé le choix de la Direction générale de la Gendarmerie nationale. Comme Benoît Villeminoz est encore colonel, sa nomination n'avait pas besoin de passer par le conseil des ministres, ce qui est le cas pour les officiers généraux.

À 48 ans, Benoît Villeminoz est un ancien du groupe, où il passé plus de dix ans, comme chef de section au sein de la Force intervention (2004-2011) puis chef d'état-major opérationnel (2014-2018). Saint-cyrien, il a également commandé une compagnie dans le Val d'Oise puis le Groupement du Rhône. Son expérience opérationnelle, détaillée ici, est vaste : il a par exemple été projeté en Afghanistan, a dirigé la négociation avec les preneurs d'otages du Ponant et était, en 2024, chef d'état-major opérationnel en Nouvelle-Calédonie.